Apparu aux années 2 000, le surf foil n’était qu’une méthode parmi tant d’autres de surfer et voler sur de l’eau en surf-tracté, ce qui signifie d’envoyer le surfeur sur une vague en mouvement, en utilisant un instrument à moteur. Cependant, ce n’est qu’en 2016 que le nombre de pratiquants augmente à grande échelle ; les surfeurs des quatre coins du monde sont conquis par ce domaine dès lors inconnu. Les surfeurs hawaïens et californiens font sauter le niveau de cette discipline, et peu de temps plus tard, le surf foil se base en Europe.
Les éléments constitutifs du surf foil
Le principal objectif du surf foil est de faire découvrir aux adeptes de surf une nouvelle sensation et de nouvelles expériences inconnues. Pour cela, il est primordial de démontrer tous les composants et les particularités que possède un foil de surf :
- Le mât ;
- Le fuselage ;
- Ail avant ;
- Ail arrière.
Le mât est rattaché de façon verticale à la planche, ainsi qu’au fuselage de cette manière, les ails se trouvent être de front à la planche. Cette façon permet au surfeur de contrôler le foil par simple action de ses pieds. L’ail avant se compose de deux parties, la partie extrados au niveau supérieur de la planche, et qui est un peu bombée, et la seconde partie intrados qui est plus ou moins plus plate au niveau inférieur de la planche. L’ail avant dispose d’une pointe arrondie qui s’épaissit rapidement, puis reprend de la finesse au deuxième bord nommé bord de fuite. Les deux extrémités sont appelées envergure, mais toute la largeur de l’avant de l’ail se nomme la corde. En dernier lieu, nous avons l’ail arrière qui s’appelle aussi le stabilisateur par sa fonction, et qui dispose des mêmes particularités et formes que l’ail avant, avec une superficie plus étroite. C’est des termes techniques utilisés pour faciliter l’usage du surf foil.
Les fondements d’utilisation du surf foil
La source principale du mécanisme du foil de surf est les mouvements de l’eau et des molécules, car pour avancer, le surfeur se serre des jambes pour effectuer une pression d’abord sur l’ail avant, qui est naturellement tirée vers le haut, autrement dit, les molécules d’eau arrivent sur l’extrados de l’ail, et voyagent rapidement pour atteindre les autres molécules d’eau survenues sur l’intrados de l’ail. Cette rapidité de la partie supérieure, arrive à créer par conséquent une lenteur des parties basses, avec un effet d’attirance vers le haut. Finalement, en ajoutant de la vitesse au foil de surf, il est automatiquement relevé vers le haut. Pour mieux expliquer le fonctionnement d’un foil, il est possible de faire une comparaison avec un avion au décollage, qui se nourrit de la vitesse de déplacement pour son envol, et vis-versa pour faire atterrir l’avion, il faudrait faire diminuer la vitesse, et utiliser les ails latéraux pour la stabilisation de l’engin. Le surf foil utilise les mêmes principes, en sachant que le moteur ce sont les jambes arrières pour l’accélération, et avants pour baisser la vitesse et stabiliser la planche.
La source d’énergie du surf foil
Comme l’exemple cité précédemment, l’avion génère son énergie par l’absorption des molécules d’air, dans le cas du foil qui aspire des molécules d’eau avec une masse bien plus importante que celles de l’air, il va justement favoriser la remonté vers le haut, et résulter une vitesse imposante. La source d’énergie du foil peut être puisée par les pieds du surfeur, mais également en utilisant des éléments naturels, tels que les vagues, les creux, ou pour les amateurs du surf, qui préfèrent ajouter des accessoires, tels que les sillages de bateaux, mais aussi la houle pour avoir la possibilité de voler tel un avion, en se nourrissant des molécules d’air en opposition au vent.
